Dormir un peu, beaucoup, pas du tout : question de diversité !

Le saviez-vous ? Pendant des siècles et jusqu’à la Révolution industrielle, on pratiquait le sommeil bi-phasique : un premier somme en fin de journée, un temps de veille au milieu de la nuit (par exemple pour aller s’occuper des bêtes à l’étable), et un second endormissement en fin de nuit et petit matin. Ajoutez à cela aussi, des pauses dans la journée. Bref, la nuit de sommeil continue est une invention plus récente qu’on ne croit et qui n’a rien de « naturelle ».

Aujourd’hui, on porte aux nues ces patrons charismatiques ou ces influenceurs qui ne dorment (quasiment) pas et ont réduit leurs temps de pause à la portion congrue. Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil et certains sont du matin, d’autres du soir, d’autres encore sont plus performants après une sieste postprandiale… Bref, tous les goûts (pour dormir) sont dans la nature et les entreprises gagneraient à valoriser ces chronotypes différents plutôt qu’à normer les horaires de travail.

Certes, il faut arriver à trouver des séquences de travail en commun. Mais le recours généralisé au télétravail pendant la pandémie a permis à de nombreux collaborateurs d’expérimenter un autre rythme (webcam éteinte !) et ils ont pu réaliser quand ils se sentaient pleinement présents à leur travail et quand ils se sentaient mieux à se reposer. Dans ce domaine comme en tant d’autres, vive la diversité !

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