L’égalité femmes-hommes profite aux femmes… et aux hommes !

Nous étions présents à l’UNESCO ce 30 septembre autour des « 100 propositions pour l’égalité femmes-hommes« , présenté par le think tank Marie-Claire – Agir pour l’égalité, en compagnie des ministres concernées et de cheffes d’entreprise engagées. Si les thèmes des violences faites aux femmes ou de leur libre accès aux transports ont par exemple été traités, on a également beaucoup parlé du rôle des médias et bien sûr des entreprises pour faire progresser l’égalité. Hélène Etzi (présidente de The Walt Disney Company France), Judith Samama, (People Director, WW France), Cristina Lunghi (fondatrice et présidente d’Arborus), Anne-Laure Thomas-Briand (Diversité et Inclusion L’Oréal) et Rachida Belarri (présidente Women Network Salesforce France) ont planché sur ce dernier sujet (débat modéré par Valérie Hoffenberg). On retiendra notamment de leurs initiatives et partages d’expériences les idées-force suivantes :

« La parité, c’est la première marche de la diversité » (Hélène Etzi) et en faisant progresser les femmes en entreprises, on sert la cause de la diversité toute entière… et celle des hommes aussi. Le congé parental doit bénéficier aussi bien à la mère qu’au père (ou aux deux mères ou aux deux pères) pour être réellement inclusif.

La diversité doit être soutenue par la direction mais elle se construit avec les collaborateurs concernés. Chez Disney France, des Jedi (oui, on est dans la maison-mère de Star Wars !) représentent les salariés issus des différentes minorités qui instaurent un dialogue avec le comité de direction.

La diversité ne se décrète pas, elle se prouve. « On est ce qu’on fait, pas ce qu’on dit : la congruence est importante » (Judith Samama). De la même façon, elle n’est pas éternelle dès lors qu’elle existe à un instant donné : il faut la renouveler, l’inscrire dans le temps long.

« La diversité est un sujet trop important pour rester dans l’entre-soi » (Anne-Laure Thomas-Briand). Sur ce sujet, il faut encourager les initiatives communes, les partages d’expériences avec ses concurrents.

Les entreprises ont un rôle à jouer au-delà de leur parties prenantes habituelles (salariés, clients) : « il faut inclure leurs partenaires, leurs fournisseurs dans la culture de la diversité » (Cristina Lunghi).

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